En janvier, les exportations de semi-conducteurs ont reculé de plus de 23 % par rapport à il y a un an. Ce qui a tiré vers le bas l’ensemble des ventes de produits « made in Korea » hors des frontières.
Le gouvernement et les professionnels du secteur prévoient néanmoins qu’elles pourraient redécoller au second semestre de l’année, après l'ajustement des stocks des entreprises de technologies de l’information dans le monde entier.
Ce serait donc maintenant le bon moment pour investir, plus particulièrement dans les puces destinées au traitement des données. Car leur demande, notamment celle des processeurs, pourrait exploser à l’ère de la quatrième révolution industrielle, qui tourne autour du véhicule autonome et de l’intelligence artificielle, entre autres.
Actuellement, la Corée du Sud est le premier pays exportateur mondial de puces mémoire. Elle n’est toutefois qu’au sixième rang dans les ventes de puces d'autres types, qui se chiffrent à plus de 8 000. Il est donc plus important que jamais d’établir une stratégie de différentiation technologique permettant au pays d’écarter ses concurrents. Pour cela, il faudra une nouvelle approche pour former de la main d'œuvre hautement qualifiée et créer des effets de synergie entre les diverses technologies.