Le risque de défaut de paiement de la Corée du Sud est au plus bas depuis 11 ans et deux mois.
A en croire la Banque de Corée et le Centre sud-coréen pour la finance internationale (KCIF), les primes de CDS à cinq ans sur les obligations de stabilisation en devises étrangères ont chuté hier à 32 points de base, soit 9 points de moins que le 3 décembre, contre 20 pour le Japon et 36 pour la France. Il s’agit de son plus bas niveau depuis le 6 novembre 2007 et du 14e plus bas au monde.
Un CDS, ou Credit Default Swap, est un contrat de gré à gré entre un acheteur et un vendeur de protection contre le risque de défaut d’un émetteur. La baisse de ses primes signifie que le marché financier international considère le risque comme faible.
Dans son rapport, le KCIF explique cela notamment par la valeur des actifs sûrs ou aux attentes vis-à-vis du prochain sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un, et ce en dépit des prévisions de ralentissement de l’économie sud-coréenne.