Un nouveau modèle de création d’emplois public-privé, baptisé « emploi de type Gwangju », est proche de se concrétiser. La ville de Gwangju, située dans le sud-ouest du pays, et Hyundai Motor ont signé, hier, un contrat d’investissement dans ce cadre.
Selon cet accord, la municipalité va fournir des subventions à la coentreprise et différents bénéfices aux employés, alors que le premier constructeur automobile sud-coréen va mettre au point un nouveau modèle de SUV léger, assemblé dans une usine qui verra le jour au sein du complexe industriel de Gwangju d’ici 2021.
Les ouvriers recevront un salaire annuel moins élevé que la moyenne, soit 35 millions de wons, l’équivalent de 27 400 euros, pour 44 heures de travail par semaine. Mais le gouvernement et la municipalité leur offriront divers avantages en matière de logement, de transport, d’éducation ou de soins médicaux afin de compenser la différence.
Le président de la République Moon Jae-in, qui a assisté à la cérémonie de signature du contrat, a affirmé que ce genre de coopération public-privé permettra de démontrer la possibilité de créer davantage d’emplois tout en maintenant le salaire à un niveau approprié.
Cependant, les syndicats de Hyundai Motors et l’une des deux principales confédérations syndicales du pays, la KCTU, ont protesté contre cette initiative qui imposerait, selon eux, un sacrifice de la part des travailleurs avec des postes à bas salaire.