Deux mois après la décision gouvernementale de fermer la Fondation réconciliation et guérison, le ministère concerné, celui de l'Egalité des sexes et de la Famille, a annulé son autorisation accordée à la création de cette organisation controversée, lancée en vue d’aider les anciennes femmes de réconfort sud-coréennes.
Il ne reste désormais qu’à suivre la procédure de liquidation judiciaire, une procédure qui prendra environ un an. Elle concerne notamment l’utilisation du fonds restant de l’établissement, qui s’élève à environ 5,8 milliards de wons, ou 4,5 millions d’euros. Pour le moment, rien n’a été décidé.
La fondation en question a vu le jour en juillet 2016, sept mois après que les gouvernements sud-coréen et japonais ont passé un accord sur les anciennes « wianbu ». Tokyo a alors versé un milliard de yens, soit à peu près huit millions d’euros, pour son lancement.