Une ex-femme de réconfort est décédée aujourd’hui. Il s’agit d'une sud-Coréenne âgée de 93 ans. Selon le comité « Justice pour les femmes de réconfort », la victime travaillait dans une usine de tissage en 1942 lorsqu'elle a été enlevée par l'armée japonaise et déportée dans l'archipel, puis en Mandchourie. Elle n'avait que 17 ans quand elle est tombée dans l'esclavage sexuel entretenu par l'armée impériale du Japon lors de la Seconde guerre mondiale.
Toujours selon l'ONG, la victime a réalisé un jour que les soldats nippons ne venaient plus et que son pays avait retrouvé l'indépendance. Elle a regagné la péninsule à bord d'un navire contrebandier de sel. Toute sa vie, elle a souffert d'un sentiment de culpabilité et d'un complexe de persécution.
On ne compte plus désormais que 24 survivantes parmi les 238 victimes déclarées auprès du gouvernement sud-coréen.