L’ex-président de la Cour suprême Yang Seung-tae a de nouveau été entendu aujourd’hui dans le cadre d’une enquête du Parquet sur le scandale d’abus de pouvoir judiciaire sous l’administration Park Geun-hye, la prédécesseure destituée de Moon Jae-in. Il s’agissait de sa troisième audition, après celles de vendredi dernier et d’hier.

L’interrogatoire d’aujourd’hui s’est concentré sur les soupçons selon lesquels il a ordonné la création d’une caisse noire à hauteur de 350 millions de wons, l’équivalent de 270 000 euros. Lors de ses deux précédentes auditions, les procureurs avaient fini de l’interroger sur la plupart d’une quarantaine de charges qui pèsent contre lui.

Hier, il a été question de son intervention présumée notamment dans le procès concernant le Parti progressiste unifié, dissous en 2014, ou encore dans les fuites de documents internes de la Cour constitutionnelle.

Sans surprise, comme lors de sa première audition, Yang a persisté à ne pas s’en souvenir ou à en rejeter la responsabilité sur plusieurs hauts responsables sous son autorité.

Le ministère public envisage cependant de demander cette semaine au tribunal un mandat d’arrêt contre lui.