Les victimes du travail forcé pendant l’occupation japonaise et les familles de celles qui sont décédées ont porté plainte, hier, devant le tribunal du district central de Séoul, contre le gouvernement sud-coréen.
Les plaignants appellent l’Etat à restituer l’aide économique de 300 dollars qu'il a reçue du gouvernement japonais en 1965 lors de l’établissement de leurs relations diplomatiques. En échange, le régime militaire de l’époque avait renoncé au droit de demander davantage d’indemnités pour les préjudices subis sous le joug colonial nippon et ce, en dépit de la vive indignation de la population.
L’association des plaignants a affirmé que le gouvernement devait dédommager ces victimes, que les administrations précédentes ont délaissées. Trois poursuites judiciaires de même nature ont été engagées depuis août dernier. Avec ce nouveau procès, le nombre des plaignants atteint 1 386.
En parallèle, depuis 2015, près de 600 victimes ou leurs familles ont saisi la justice contre environ 70 entreprises japonaises qui ont profité de la main-d’œuvre gratuite pendant l’occupation.