Une équipe conjointe de l’armée et du Parquet poursuit ses enquêtes sur les allégations selon lesquelles l’armée aurait étudié la possibilité d’imposer la loi martiale dans l’hypothèse où la Cour constitutionnelle n’entérinait pas la destitution de l’ex-présidente Park Geun-hye afin de faire face à d’éventuels soulèvements populaires. C’était en mars 2017.
Aujourd’hui, les enquêteurs ont annoncé avoir décidé d’interrompre provisoirement leurs investigations sur huit témoins soupçonnés d’être impliqués dans l’affaire. Il s’agit de Park elle-même, de son dernier Premier ministre Hwang Kyo-ahn, qui avait assuré l’intérim après sa destitution, ou encore de son ministre de la Défense Han Min-koo. Cette mesure est prise lorsque les enquêteurs ne sont pas en mesure de boucler leur travail, du fait qu’ils ignorent où se trouvent les témoins ou les prévenus.
Autre mesure annoncée. L’inculpation de Cho Hyun-chun, ex-commandant de la sécurité de défense (DSC) sous la précédente administration, est elle aussi suspendue pour le moment. Principal prévenu de l’affaire, il est parti en décembre pour les Etats-Unis. Depuis, il n’a laissé aucune trace.