De nombreuses organisations civiques ont commémoré samedi dernier sur la place Gwanghwamun, au cœur de Séoul, le deuxième anniversaire des « rassemblements à la bougie » qui avaient abouti à la destitution de Park Geun-hye, la présidente de l'époque.
Près de 1 000 personnes, 400 selon la police, ont appelé le gouvernement de Moon Jae-in à respecter les réclamations scandées il y a deux ans sous les chandelles. Ils ont notamment critiqué le laxisme de l'administration actuelle sur la réforme des « chaebols », les conglomérats du pays.
Les manifestants ont également condamné le manque de préparation du gouvernement dans de nombres dossiers, dont les contrats à durée déterminée, le revenu minimum horaire, l'immobilier ou encore le chômage des jeunes. Pour eux, à cause du dysfonctionnement des mesures que l'exécutif semble avoir esquissées à la hâte, le camp de l'opposition qui est l'origine de la corruption endémique du pays risque de refaire surface.
D'autres manifestations, cette fois plus joviales, ont marqué l’événement, telles qu’une exposition de photos sur les défilés aux chandelles ou des spectacles de musique.