En dépit de l’augmentation des revenus pour l’ensemble des foyers, la polarisation de la société est en train de s’aggraver.
D’après les données publiées hier par l’Institut national des statistiques (Kostat), les 20 % des ménages les plus modestes ont vu leurs revenus du deuxième trimestre progresser de 7,6 % en glissement annuel, alors que ceux des 20 % des foyers les plus aisés ont augmenté de 10,3 % pendant la même période. En moyenne, les deuxièmes ont engrangé des revenus 5,23 fois supérieurs aux premiers. Il s’agit du décalage le plus important pour un 2e trimestre depuis 2008, l’année où la crise financière avait frappé le monde entier.
Principales explication à cela : le marché de l’emploi qui marque le pas depuis six mois, la disparition du travail précaire ainsi que les difficultés rencontrées par les petits commerçants. En revanche, les salaires de ceux qui ont un travail stable ont progressé plus vite.