Le gouvernement se démène pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles. Il continue alors de prendre des mesures en ce sens.
La dernière en date consiste à permettre au Parquet d’ouvrir une enquête notamment sur les ententes injustiables visant à coordonner par exemple les prix des produits, la répartition des marchés ou encore la manipulation des procédures d’appel d’offres, en un mot, toutes les collusions dites « dures ». Actuellement, il ne peut le faire que lorsque la KFTC, l’autorité de supervision de la concurrence, dépose plainte.
Cela dit, le ministère public n’est toujours pas autorisé à enquêter sur les autres cartels « doux », avant que la KFTC ne porte plainte contre les cas épinglés.
Cette nouvelle mesure vise à renforcer la lutte contre les atteintes à l'intérêt général de la concurrence. Elle a été décidée suite à un accord signé aujourd’hui entre le patron de la KFTC et le ministre de la Justice.
Les deux ministres ont convenu en même temps de partager, entre leurs établissements, les informations sur la clémence. C’est un dispositif permettant à une entreprise ayant participé à une entente de bénéficier d’une réduction de peine si elle aide l’autorité à établir les preuves des pratiques incriminées.