De nombreuses associations pour l'environnement, dont Korea Green Foundation et Korean Federation for Environmental Movement, ont tenu aujourd'hui à l'Assemblée nationale une conférence de presse pour faire part de leur décision de porter plainte contre les anciens conseillers de l'ex-président Lee Myung-bak. Et ce suite à la révélation par la KBS de documents attestant de la surveillance illégale d’associations critiques du projet d’aménagement des « quatre fleuves », porté par l'administration de l'ancien chef de l'Etat, actuellement en détention provisoire pour corruption.
Les documents en question, rédigés par le Service national du renseignement (NIS), révèlent la collecte d'informations concernant des militants opposés au projet, et la coupe des subventions aux associations de même nature. Dans le viseur des ONG, on retrouve donc Lee Myung-bak, mais aussi Won Se-hoon, le directeur du NIS sous son administration, ainsi que huit conseillers et secrétaires présidentiels de l'époque.
Les documents rendus publics jusqu'ici relatent les activités douteuses menées jusqu'en 2010, autrement dit celles bénéficiant de l'expiration du délai de prescription pénal. Mais les entités dénonciatrices soulignent que les mesures illicites de l'administration Lee se sont probablement poursuivies par la suite. Et d'ajouter qu'il faudrait ouvrir des enquêtes sans tarder.