L’affaire des BMW en feu a amené le gouvernement sud-coréen à prendre une mesure drastique, jamais vue dans l’histoire du pays. Près de 15 000 propriétaires en Corée du Sud vont se voir interdire de conduire leur véhicule jusqu’à ce qu’ils le soumettent à un contrôle technique de sécurité.
Les collectivités locales, sur demande du ministère des Transports, ont commencé à envoyer un tel ordre par lettre recommandée. Il s’agit d’une partie des 106 300 voitures rappelées.
Les opérations de remplacement du système de recirculation des gaz d’échappement (EGR) vont être lancées la semaine prochaine. Le constructeur automobile allemand souhaite les achever avant la fin de l’année, mais vu le faible nombre de composants mobilisés jusqu’à présent, il faudrait compter au moins jusqu’au printemps de l’année prochaine.
Dans ce contexte, le porte-parole de la maison-mère de BMW en Allemagne a suscité l’ire des consommateurs du pays du Matin clair en prétendant que les causes de l’incendie pourraient être liées à la situation du trafic en Corée du Sud et aux habitudes des sud-Coréens au volant. L’association des victimes envisage d’entamer une procédure judiciaire contre le constructeur.