Une nouvelle consolatrice pour la famille du groupe Hanjin, qui détient notamment Korean Air, alors que plusieurs de ses membres sont poursuivis par la justice pour différentes irrégularités.
Le ministère de l’Aménagement du territoire et des Transports a décidé de maintenir la licence d’exploitation de Jin Air, la filiale low cost de Korean Air, la première compagnie aérienne du pays, après avoir examiné la possibilité de l’annuler depuis juin dernier.
Revenons sur l’affaire : il a été révélé, en avril dernier, que l’une des filles du patron du groupe Hanjin, Cho Hyun-min, de nationalité américaine, avait été enregistrée comme membre du conseil d’administration de Jin Air entre 2010 et 2016. Or, la législation en vigueur interdit la nomination d’étrangers à un poste de cadre dans une compagnie aérienne locale, sous peine d’annulation de sa licence.
Le ministère a justifié sa décision en avançant, entre autres, que Cho n’occupait plus la fonction en question. Le gouvernement va néanmoins imposer des sanctions plus légères contre cette compagnie, pour avoir soulevé une indignation immense dans la société en abusant de sa position dominante vis-à-vis de ses sous-traitants. Il s’agira notamment de restreindre l’octroi d’autorisations pour l’ouverture de nouvelles lignes ou l’enregistrement de nouveaux aéronefs.
Petit rappel : Cho Hyun-min a été accusée, en avril dernier, d’avoir insulté le manager d’une agence de publicité en lui jetant un verre d’eau au visage. Elle a été traduite devant la justice le mois suivant.