Le Parquet a requis une peine de quatre ans d’emprisonnement contre An Hee-jung, l’ex-gouverneur de la province de Chungchung du Sud, jugé dans une affaire d’agressions sexuelles. Il lui est aussi demandé de suivre un programme sur le traitement des violences sexuelles. L’ancien homme politique avait été accusé par l’une de ses secrétaires de l'avoir violée à quatre reprises.
Lors d’une audience ultime de son procès en première instance, hier, An a déclaré ne pas avoir abusé de son poste pour usurper les droits d’un autre. Il a alors demandé au tribunal de trancher selon la justice s’il s’agissait bien d’un crime, tout en se disant prêt à assumer toute responsabilité éthique et sociale.
La plaignante, Kim Ji-eun, a quant à elle raconté son calvaire après avoir porté plainte contre son ex-supérieur. « Je me sentais enfermée comme un aliment en conserve », a-t-elle avoué. Dans la foulée, elle a demandé de porter un jugement pouvant « briser les idées reçues », selon lesquelles ceux qui ont le pouvoir peuvent être pardonnés.
Pour rappel. An était un homme politique influent, considéré même un temps comme un possible successeur du président Moon Jae-in.
La sentence est attendue le 14 août.