Trois entreprises publiques chargées du développement des ressources naturelles auraient subi des pertes de 13 000 milliards de wons, soit environ 10 milliards d’euros, sur les 25 000 milliards de wons investis dans des projets menés à l’étranger. Cela s’est passé sous le mandat de l’ex-président Lee Myung-bak, c’est-à-dire entre 2008 et 2012.
C’est ce qu’a révélé hier le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Energie, dévoilant les résultats d’enquêtes menés par le gouvernement et d’autres effectuées par une équipe réunissant des experts civils.
Par exemple, l’acquisition du droit d’exploitation d’une mine de cuivre au Mexique ainsi qu’une gestion laxiste d’une mine de nickel au Madagascar auraient coûté respectivement une perte de 1600 milliards et de 600 milliards de wons à la compagnie sud-coréenne pour le développement des ressources minières (Kores).
Pour ce qui est de la société sud-coréenne du pétrole (Knoc), elle a dû assumer un coût supplémentaire de 850 milliards de wons dans le projet de développement de puits de pétrole en Irak.
Enfin, la compagnie sud-coréenne du gaz (Kogas) aurait surestimé le taux de profit qu’elle s’attendait à tirer de son acquisition de champs de gaz au Canada.
En guise de conclusion, le groupe des experts civils a recommandé à l’exécutif de mener une restructuration musclée à l’encontre de ces trois sociétés publiques sans leur accorder de subvention.