La peine de Park Geun-hye vient d'être alourdie de huit ans de prison ferme et d’une amende de 3,3 milliards de wons, soit environ 2,5 millions d’euros, pour perte de fonds publics et violation de la loi électorale.
Il s’agit du verdict rendu aujourd’hui par le tribunal du district central de Séoul dans le cadre d’un procès indépendant de celui lié au scandale politico-financier baptisé « Choi Gate », qui avait entraîné la destitution de l’ancienne présidente en mars de l’année dernière.
Cette fois-ci, Park était accusée d’avoir perçu, pendant son mandat présidentiel, environ 3,5 milliards de wons destinés aux activités spécifiques du Service national du renseignement, de la part de ses trois directeurs successifs de l’époque. Il lui était également reproché son ingérence dans les élections législatives en avril 2016 en faveur de ses « fidèles » au sein du parti présidentiel d’alors, en faisant effectuer des sondages pour leur choisir des circonscriptions prometteuses. En revanche, la charge de corruption relevée par le Parquet a été rejetée.
Cette nouvelle peine vient s’ajouter à celle de 24 ans d’emprisonnement ferme assortie d’une amende de 18 milliards de wons, ou 14 millions d’euros, déjà prononcée à l’issue du précédent procès, portant le total à 32 années de prison ferme et une amende de 21,5 milliards de wons dont devra s’acquitter l’ex-chef de l’Etat, sauf en cas de sentence différent en appel.