La hausse de 10,9 % du salaire minimum pour l’année prochaine continue de faire réagir les petits commerçants et les industriels, qui en souffrent. Ceux-ci, majoritairement les auto-entrepreneurs, se sont regroupés en une coalition.  

Ils ont également annoncé une grande manifestation contre le rejet de leur revendication au sein de la Commission de la négociation collective de cette rémunération. Ils avaient demandé que le salaire minimum varie selon les secteurs d’activité, en particulier dans les petites entreprises de moins de cinq employés. 

Ils ont alors décidé de déposer un avis d’opposition au ministère de l’Emploi et du Travail et de distribuer un texte de leur propre contrat de convention avec leurs salariés, établi en considération de leurs capacités de paiement. Ainsi, les petits industriels ont clairement affiché leur détermination à boycotter le salaire minimum décidé par la commission. 

Leur association doit convoquer en urgence son conseil d’administration aujourd’hui et son assemblée générale le 24 juillet. Il mettra à exécution toutes ses décisions, dès qu’elles seront approuvées lors de ces deux réunions. 

Mobilisation aussi de l’association nationale des supérettes de proximité ouvertes 24 heures sur 24. Elle s’est réunie hier d’urgence pour appeler le gouvernement à accorder un soutien « politique » aux magasins comptant moins de cinq salariés et à les laisser s’autoréguler selon les secteurs et selon les régions.