Le vice-Premier ministre à l’économie Kim Dong-yeon et le gouverneur de la Banque de Corée Lee Ju-yeol se sont réunis ce matin pour discuter des facteurs internes tout comme externes susceptibles d'influer sur l'économie sud-coréenne au second semestre. Il s'agit de leur première rencontre en trois mois.
Avant d'entamer les discussions, Kim a souhaité échanger à propos des risques tels que le conflit commercial entre les puissances économiques ou la hausse du salaire minimum. De son côté, Lee a souligné que l'économie nationale, entretenue jusqu'ici dans une certaine stabilité, pourrait faire face à des aléas entraînant un rétrécissement de l'exportation, de l'investissement et de l'emploi du pays du Matin clair.
A l’issue de la réunion, Kim Dong-yeon a évoqué devant les journalistes un éventuel impact de la hausse du salaire minimum horaire sur l’économie nationale. Une hausse indispensable pour les bas salaires, mais qui peut porter préjudice aux petits employeurs, voire à la croissance basée sur l’innovation.
Par ailleurs, également ministre des Finances, Kim a annoncé qu’il n’augmenterait pas l’an prochain le fonds gouvernemental destiné à stabiliser l’emploi, afin de ne pas accroître l’intervention de l’Etat sur ce marché. L’Assemblée nationale a fixé l’an dernier ce fonds à 3 000 milliards de wons, environ 2,27 milliards d’euros.