Cela dit, les syndicats comme le patronat sont tous deux insatisfaits de la décision finale.
Les cinq représentants des syndicats présents au vote ont manifesté leur regret. Dans un communiqué publié aussitôt après la décision, ils ont regretté ne pas pouvoir redonner de l’espoir aux travailleurs à bas salaire, qui attendent de voir leur salaire minimum atteindre au plus vite les 10 000 wons de l’heure.
Dans le même document, ils ont de nouveau épinglé la nouvelle législation, qui prévoit d’inclure à partir de l’année prochaine au salaire minimum une partie des primes payées aux employés tous les mois ainsi que d’autres versements comme les frais de repas. Et cela aura comme effet une baisse de revenus. Jusqu’à présent, seul le salaire de base était pris en compte dans le calcul.
Les délégués des syndicats ont aussi évoqué le fait qu’ils avaient réclamé une hausse de 15,3 %, qui selon eux, est un taux minimum pour porter le SMIC à 10 000 wons de l’heure, d’ici 2020, comme s’y était engagé le président Moon Jae-in.