Le nombre d’étrangers qui déposent une demande d’asile en Corée du Sud continue de croître. Les chiffres en témoignent. 64 en 2016, 2 320 en 2017. Et durant les cinq premiers mois de cette année, on comptait déjà 1 587 demandeurs, soit une augmentation de 60 % comparé à il y a un an.

Alors qui sont-ils ? Six personnes sur 10 sont originaires du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan et de la Russie. On compte aussi un certain nombre de Pakistanais, de Thaïlandais et d’Egyptiens.

En raison d’un manque de personnel et d’interprètes pour traiter les dossiers, les demandeurs doivent attendre en moyenne six à dix mois pour être informés du résultat du premier examen. Séoul prévoit ainsi de renforcer les effectifs et de simplifier le processus d’examen en réduisant, par exemple, les étapes à trois contre cinq actuellement.