La Justice a rejeté ce matin la demande de mandat d’arrêt contre le patron du groupe Hanjin, formulée par le Parquet. Cho Yang-ho est accusé de détournement de fonds, d’abus de confiance et d’escroquerie.

D’après le tribunal, les accusations sont contestables et il faut garantir le droit à la défense du prévenu.

Le chef de Korean Air est soupçonné d’avoir empoché plus de 100 milliards de wons, soit environ 77 millions d’euros, via l’exploitation illégale d’une pharmacie située près d’une université ayant des liens avec son groupe. Il lui est également reproché d’avoir fait payer aux fournisseurs des produits hors-taxes vendus à bord des avions de son groupe une sorte de commission en faveur des entreprises gérées par les membres de sa famille.

Cho aurait par ailleurs permis à ses enfants de faire des profits illégaux en leur faisant acheter des actions d’une des filiales du groupe à un prix très bas pour ensuite les revendre à un prix beaucoup plus élevé. Enfin, il aurait réglé les honoraires d’avocat d’une de ses filles avec des fonds de son groupe.

Le Parquet envisage d’examiner une nouvelle demande de mandat d’arrêt contre lui.