Une ancienne femme de réconfort du nom de Kim Bok-deuk est décédée dimanche à l'âge de 101 ans. Cette dernière, qui a rendu son dernier souffle dans un hôpital à Tongyeong, dans la province de Gyeongsang du Sud, avait été emmenée de force dans une maison close aux Philippines quand elle avait 22 ans, pendant la Seconde guerre mondiale. Rentrée dans son pays natal, elle a activement travaillé pour témoigner de son triste passé.
Le terme « femmes de réconfort » ou « wianbu » en coréen désigne les quelque 200 000 jeunes femmes asiatiques qui ont servi d’esclaves sexuelles aux soldats japonais durant la première moitié du 20e siècle.
Rien que cette année, cinq anciennes femmes de réconfort sud-coréennes sont allées au paradis. Avec la disparition de Mme Kim, il ne reste que 27 victimes en vie sur les 239 personnes enregistrées sur la liste gouvernementale.