La Commission de la négociation collective du salaire minimum semble avoir été entendue. Dès le lendemain de son ultimatum, la FKTU, l’une des deux centrales syndicales du pays, à tendance conservatrice, a annoncé qu’elle renouerait le dialogue social.
Réuni aujourd’hui, son comité exécutif central a en effet décidé d’arrêter de boycotter les négociations menées sous l’égide du gouvernement. Elles concernent notamment le salaire minimum, l’emploi et les relations avec les partenaires sociaux.
Cela dit, la date de son retour n’est pas encore déterminée. C’est au patron de la confédération Kim Joo-young d’en décider.
La commission est composée de 27 membres : neuf experts, neuf délégués du patronat, cinq de la FKTU et quatre de la KCTU, l’autre centrale syndicale, à tendance progressiste. Cette dernière n’a pas encore décidé d’emboîter le pas à sa consœur.