Le délai légal pour définir le salaire minimum pour 2019 approche. Ce sera en principe pour le 28 juin. Mais les représentants syndicaux continuent à boycotter les discussions sur le sujet, menées sous l’égide de la Commission de la négociation collective, qui réunit des délégués des salariés et des employeurs, ainsi que des experts. La raison : protester contre la nouvelle législation qui permet d’intégrer dans la rémunération minimale une partie des primes payées tous les mois ainsi que d'autres versements.
La commission a alors donné hier aux syndicats un ultimatum jusqu’à sa prochaine réunion qui aura lieu demain. Elle est allée jusqu’à les menacer de fixer le montant en leur absence, s’ils ne sont toujours pas présents aux pourparlers de jeudi.
Le délai est donc fixé au 28 juin. Mais la commission a en réalité jusqu’au 5 août pour annoncer officiellement les résultats définitifs de la négociation. D’ici là, les représentants syndicaux disposent d’une certaine marge de manœuvre pour décider de revenir ou non à la table des négociations.