Le président de la Cour suprême ne dénoncera pas au Parquet Yang Seung-tae, soupçonné d’avoir abusé de son pouvoir lorsqu’il était à la tête de la plus haute instance judiciaire pour rendre des verdicts favorables aux politiques conservatrices de l'ancienne locataire de la Maison bleue.

Kim Myung-soo s’est cependant engagé à fournir tous les documents disponibles si une enquête à l’encontre de son prédécesseur est lancée. C’est ce qu’il a fait savoir dans un communiqué publié hier tout en présentant ses excuses à la population.

Selon le chef de la Cour suprême, l’accusation d’un magistrat pour la simple raison qu’il a affiché sa conviction politique risque de porter atteinte aux valeurs de la Constitution. Il a toutefois précisé que le processus des sanctions contre 13 juges impliqués dans le scandale politico-judiciaire a déjà été lancé et qu’ils sont exclus de toute mission juridique.

En annonçant sa volonté de coopérer avec les enquêteurs, Kim tente ainsi de mettre fin rapidement au conflit au sein du service judiciaire lié à une éventuelle comparution devant le Parquet de l’ancien président de la Cour suprême.