La 107e session de la Conférence internationale du Travail (CIT) se poursuit à Genève en Suisse.
Le patron de la KCTU, la centrale syndicale sud-coréenne, à tendance progressiste, s’est exprimé hier à la tribune de la conférence. Kim Myung-hwan est alors revenu sur la révision de la loi de son pays sur le salaire minimum. Il a alors reproché l’administration Moon Jae-in et le Minjoo, le parti au pouvoir d’avoir mené de front la révision, et ce pour calmer la grogne du patronat qui monte contre la forte hausse du salaire en question.
Pour rappel : la nouvelle législation avait été votée le 28 mai par le Parlement et entériné hier par le gouvernement. Elle prévoit d’inclure dans la rémunération minimale une partie des primes payées aux salariés tous les mois ainsi que des autres versements comme les frais de repas. Actuellement, seul le salaire de base était pris en compte pour la calculer.
Un peu plus tôt dans la journée, la ministre sud-coréenne de l’Emploi et du Travail Kim Young-joo a elle aussi prononcé un discours devant l’assemblée. A cette occasion, elle a annoncé que son pays œuvrerait notamment pour l’égalité homme-femme au travail et pour un meilleur accès des femmes au marché du travail.