Le gouvernement sud-coréen a mis en place une cellule d'urgence afin de pallier les éventuels dégâts que pourraient subir les entreprises sud-coréennes qui commercent avec l’Iran. Cette mesure fait suite à la décision de Donald Trump au début du mois d'en finir avec l'accord sur le nucléaire iranien.
C’est l'Agence nationale pour la promotion du commerce extérieur et des investissements (Kotra) qui s’en charge. D'après elle, en 2017, 88 % des exportateurs vers ce pays du Moyen-Orient étaient des PME.
La « cellule de crise » organisera des consultations par téléphone ou en porte-à-porte avec les entreprises concernées. Elle les informera régulièrement des dernières tendances du marché et des articles sanctionnés.
Ce n'est pas tout. La Kotra va opérer un dispositif d'urgence en collaboration avec 127 points commerciaux au Moyen-Orient et à Washington.
Un peu plus tôt, la société nationale avait organisé une séance d'explication sur les sanctions commerciales infligées par Washington à l'encontre de Téhéran. Des concertations menées de concert avec l'Association coréenne pour le commerce international (Kita) et la Chambre de commerce et d'industrie de Corée.