La KCTU fait volte-face et boycotte la conférence sociale dans le cadre de la commission avec le gouvernement et le patronat. La centrale syndicale à tendance progressiste était revenue en janvier à la table de ces discussions pour la première fois en plus de huit ans.
Son dirigeant Kim Myung-hwan a invoqué le débat parlementaire en cours sur la révision du projet de loi sur le salaire minimum. Il s’agit d’inclure dans le salaire minimum les primes versées régulièrement aux salariés et les indemnités de repas, entre autres.
Les syndicats s’y opposent farouchement. Selon eux, cet amendement diminuera de moitié les effets de revalorisation du salaire minimum.
Le patronat a lui aussi son mot à dire. L’an dernier, sa hausse était plus importante que jamais et cela a mis en difficulté un plus grand nombre de PME. Et l’actuel système de rémunération est bénéfique plutôt pour les hauts revenus.
Pas moins de 500 membres de la KCTU avaient d’ailleurs manifesté hier devant le siège de l’Assemblée nationale contre l’examen en commission parlementaire du projet en question.