La Cour du district central de Séoul s'est mise à entamer cet après-midi les procédures judiciaires contre Lee Myung-bak.
L'ancien chef de l'Etat sud-coréen a été arrêté et mis sous les verrous à la mi-mars sur fond d’un scandale de corruption retentissant. En effet, 16 chefs d'accusation pèsent sur lui dont la réception de pots-de-vin de l'ordre de 11 milliards de wons, l'équivalent de 8,3 millions d'euros, le détournement de fonds à hauteur de 35 milliards de wons ou encore l'abus de pouvoir.
Sans surprise, Lee Myung-bak n'a pas comparu aujourd'hui devant la justice. Il continue de nier en bloc tous ces accusations contre lui. Le Parquet et la défense de l'ex-président campant sur leurs positions divergentes à propos des chefs d'accusation de ce dernier, le tribunal va ouvrir une nouvelle séance le 10 juin prochain.
Lee Myung-bak est le 4e ex-président de la République à être arrêté, la dernière arrestation en date étant celle de Park Geun-hye, il y a plus d'un an.