Placé en détention provisoire depuis le 23 mars dernier, l'ancien président sud-coréen Lee Myung-bak sera inculpé aujourd'hui. Il est accusé entre autres de corruption à hauteur de 8,38 millions d'euros et de détournement de fonds pour un total équivalent à 26,7 millions d'euros.
Selon le Parquet, les chefs d'accusation seront similaires à ceux mentionnés dans le mandat d'arrêt délivré contre l'ex-chef de l'Etat, qui a dirigé le pays de 2008 à 2013. Et d'ajouter que l’enquête se poursuit, tout comme les tentatives d’interrogation du prévenu, qui refuse de rencontrer les procureurs depuis sa mise en détention.
Le procès de l'ex|-président doit être confié soit à une cour pénale collégiale tirée au sort, soit au tribunal déjà chargé des affaires connexes, dont le procès de l’ancien chef du bureau des affaires générales à la présidence Kim Baek-joon.