L’ex-président Lee Myung-bak, placé en détention provisoire depuis vendredi pour corruption, refuse de répondre aux questions supplémentaires des enquêteurs.
Hier, ceux-ci ont fait le déplacement jusqu’à sa cellule située dans l’est de Séoul pour la première fois depuis son arrestation. Mais ils n’ont pas réussi à l’interroger.
Par ce refus, l’ancien chef de l’Etat déplore ne plus pouvoir s’attendre à une enquête impartiale. Il dénonce aussi le fait que le ministère public continue de convoquer et d’entendre ses anciens conseillers et secrétaires, même après son placement en détention.
Pourtant, il a posté hier sur les réseaux sociaux un message à la mémoire des victimes du torpillage nord-coréen de la corvette sud-coréenne Cheonan, par le biais de l’un de ses proches. Ce drame qui a fait 46 morts s’était produit le 26 mars 2010, lorsqu’il était au pouvoir. Hier, c’était donc son huitième anniversaire.
Le Parquet ne peut plus compléter ses investigations sur les soupçons qui pèsent sur l’ex-dirigeant. Il est dorénavant obligé de le traduire devant le tribunal plus tôt que prévu, et de convoquer son épouse et son fils, qui sont eux aussi soupçonnés d'être impliqués dans l’affaire de corruption.