L’ex-présidente Park Geun-hye n’est pas apparue devant la Justice depuis l’annonce de la prolongation du délai de son arrestation en octobre 2017, qualifiant depuis cette décision de représailles politiques. Elle a fini par briser le silence qui durait depuis 152 jours afin de nier son implication dans la nomination des candidats aux élections législatives de 2016.
L'ancienne occupante de la Cheongwadae qui avait même refusé la visite des avocats commis d'office a néanmoins fait connaître sa position et semble avoir présenté des preuves à travers des lettres. Selon l'avocate Jang Ji-hye, Park aurait décidé de sortir de son mutisme afin de défendre les députés « pro-Park ». La liste des candidats impliqués dans ce dossier n’a pas encore été dévoilée au tribunal.
Par ailleurs, l'ancienne chef de l'Etat est également accusée d’avoir touché de l’argent public de la part du Service national du renseignement durant son mandat présidentiel. Sur ce sujet, elle reste toujours muette. On devrait connaître toutefois sa position officielle lors d’une audience préparatoire prévue pour le 28 mars.