On en sait maintenant un peu plus ce qui s’est passé au cours de l’interrogatoire de l’ancien président Lee Myung-bak au Parquet mercredi dernier.
D’après le ministère public, Lee aurait reconnu avoir touché 100 000 dollars de la part du Service national du renseignement durant son mandat présidentiel par le biais de l’un de ses secrétaires. Cependant il aurait refusé de préciser l’usage qui en a été fait, tout en niant l’implication de son épouse Kim Yoon-ok dans cette affaire.
Pour le reste de la vingtaine de chefs d’accusation pesant sur lui, devant les pièces à conviction rassemblées par les procureurs, le prévenu les aurait niés en bloc en répondant qu’il n’en savait rien ou que des décisions avaient été prises au niveau opérationnel, sans son intervention donc.
Le Parquet devrait décider de demander ou non un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ex-chef de l’Etat avant la fin de cette semaine au plus tôt.