L'ancien président Lee Myung-bak est rentré chez lui tôt ce matin après avoir été interrogé pendant 21 heures en tant que prévenu sur lequel pèse toute une série d'allégations de corruption.
Lee a quitté le bureau des procureurs du district central de Séoul à 6h 25 sans dire un mot aux journalistes. L'interrogatoire s'est terminé vers minuit, mais six heures supplémentaires ont été nécessaires pour examiner les déclarations compilées par les procureurs.
D'après le ministère public, l'ex-chef de l'Etat a nié la plupart de la vingtaine d'accusations contre lui dont la corruption, l’abus d'autorité, le détournement de fonds, l’évasion fiscale et les violations des lois électorales. Lee aurait martelé qu'il ne savait pas ou n'avait pas donné d'ordres concernant des fonds illégaux ou des pots-de-vin.
L'ancien occupant de la Maison bleue a comparu hier devant le Parquet. Celui-ci doit examiner une demande de mandat d'arrêt contre Lee en se basant sur l'interrogatoire en question.