De fin octobre 2016 à mars 2017, soit depuis l’éclatement du Choi Gate à la destitution de la présidente Park Geun-hye, des millions de citoyens se sont rassemblés chaque samedi sur la place de Gwanghwamun située en plein milieu de Séoul. Des « veillées aux chandelles » tenues dans un climat généralement pacifique. Or, aux alentours du 9 décembre, quand l’Assemblée nationale a voté la motion de censure contre l’ex-chef de l’Etat, le commandement de défense de la capitale aurait discuté, lors d'une réunion entre officiers, des moyens concrets de déployer des effectifs militaires en cas de situation d’émeute, lors d’une réunion entre officiers.
C’est du moins ce qu’a révélé hier devant les journalistes le Centre pour les droits humains des militaires (MHRK), citant plusieurs informateurs. Le ministère de la Défense a immédiatement réagi en envoyant des enquêteurs au commandement en question ainsi qu’à l’état-major interarmées en affirmant qu’il allait prendre des mesures supplémentaires si nécessaire.
De son côté, l’état-major interarmées a nié la tenue de telles réunions.