La campagne « #MeToo » se répand en Corée du Sud.
Dans ce contexte, le ministère de la Femme et de la Famille a annoncé aujourd’hui un train de mesures destinées à lutter contre le harcèlement et les agressions sexuelles dans la fonction publique.
Elles prévoient notamment de contraindre les fonctionnaires à quitter immédiatement leur poste s’ils écopent d’une amende de plus de 3 millions de wons pour agression sexuelle. Actuellement, ils doivent abandonner leurs fonctions seulement lorsqu’ils sont condamnés à la prison ou à une amende supérieure à 3 millions de wons pour avoir commis un crime sexuel en abusant de leur pouvoir.
Le ministère étudie en même temps la possibilité d’empêcher les fonctionnaires sanctionnés pour harcèlement sexuel d’occuper des postes importants.
Le gouvernement entamera le mois prochain un vaste audit dans 4 900 institutions d’Etat ainsi que des collectivités locales et entreprises publiques.