Hier, le procès en première instance de Choi Soon-sil, la confidente de l’ombre de la présidente destituée Park Geun-hye, a rendu son verdict. Elle a été condamnée à 20 ans de prison et 18 milliards de wons d’amende, soit 13,4 millions d’euros, pour son rôle dans le gigantesque scandale de trafic d’influence et de corruption. Une affaire qui avait entraîné la chute de l’ex-dirigeante.
Le tribunal l’a reconnue coupable de la plupart des 19 chefs d’accusation pesant sur elle, dont 13 ont été également retenus contre Park. Il a également confirmé leur collusion afin d’obliger des conglomérats à verser leur contribution par le biais de deux fondations que Choi contrôlait.
Au lendemain de cette décision, l’attention se tourne vers le verdict que la justice prononcera prochainement à l’encontre de l’ancienne chef de l’Etat, qui est elle aussi détenue et subit un procès-fleuve. Pour beaucoup, comme sa conseillère occulte, elle pourrait être reconnue coupable d’abus de pouvoir, de coercition et de corruption, et donc écoper d’une peine aussi lourde que la condamnation de Choi.