Un nouveau pic de pollution atmosphérique continue de toucher Séoul et sa région. Du coup, ce mercredi, pour la deuxième fois de l’année, le ministère de l’Environnement, les autorités municipales de Séoul, d’Incheon ainsi que celles de la province de Gyeonggi ont imposé conjointement les mesures d’urgence dites de réduction des particules fines. Des mesures décrétées lorsque le taux moyen de PM 2,5 (particules fines en suspension dans l’air dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) dépasse les 50 ㎍/㎥ pour la deuxième journée consécutive.
La circulation alternée est également reconduite. Elle concerne seulement les instances gouvernementales et les collectivités locales ainsi que les entreprises publiques. Ce mercredi 17 janvier, en principe, seuls les véhicules dont l’immatriculation se termine par un chiffre impair sont autorisés à rouler.
A Séoul, les transports en commun sont gratuits entre l’heure des premiers métros ou autobus et 9h, ainsi qu’entre 18h et 21h.
Lundi aussi, ce dispositif avait été mis en place pour la première fois depuis le début de l’année. Résultat : la circulation automobile intra-muros dans la capitale a diminué de 1,8 % par rapport à la semaine précédente. Mais la facture est salée : 4,8 milliards de wons par jour. Son efficacité fait alors débat. Cependant, pour l’autorité municipale de Séoul, mieux vaut réagir excessivement que de rester les bras croisés.