L’ancienne femme de réconfort du nom de Lee Ki-jung est décédée aujourd’hui à l'âge de 93 ans. Cette dernière qui a rendu son dernier souffle dans un hôpital à Dangjin, dans la province de Chungcheong du Sud, avait été emmenée dans une maison close à Singapour quand elle avait à peine quinze ans. L’adolescente avait fait ses bagages, croyant devenir infirmière.
 
Le terme « femmes de réconfort » ou « wianbu » en coréen désigne les quelque 200 000 jeunes femmes qui ont été des esclaves sexuelles pour les soldats japonais durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles se trouvaient des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient Coréennes.
 
Avec la disparition de Mme Lee, il ne reste que 33 victimes en vie sur les 239 personnes enregistrées sur la liste gouvernementale.