L’ancienne présidente destituée Park Geun-hye, dont la détention provisoire a été prolongée lundi, considère que ses droits humains ont été gravement violés. Du coup, elle envisage de lancer un appel à la communauté internationale. C’est en tout cas ce qu’a rapporté hier CNN.
A en croire un rapport du groupe international MH que la télévision américaine s’est procuré, l’ex-dirigeante a décrit la cellule dans laquelle elle est actuellement incarcérée comme un lieu sale et froid. Park aurait des difficultés à s’endormir, la lumière restant allumée en permanence, et souffrirait également de diverses maladies chroniques et de malnutrition. Le groupe MH conduirait son équipe juridique internationale.
Le rapport en question sera bientôt présenté à la Commission des droits de l’Homme des Nations unies. Celle-ci n’est toutefois pas habilitée à imposer des sanctions à l’encontre du gouvernement sud-coréen ni à arrêter une décision en faveur de l’ex-chef de l’Etat.
Le ministère de la Justice et les autorités pénitentiaires ont démenti en bloc ses affirmations.