Pendant environ un mois entre juillet et août, quatre plateformes sud-coréennes de change de bitcoins faisaient l’objet d’une dizaine de tentatives de piratage informatique. De fait, des e-mails contenant des codes malveillants avaient été adressés à 25 comptes de leurs représentants et de leurs employés.
La direction générale de la cybersécurité de la police nationale a aussitôt mené une analyse. Résultat : la Corée du Nord en serait l’auteur. Selon la police, ces hackers auraient tenté de voler la monnaie virtuelle en contaminant leurs ordinateurs, mais en vain.
Il y a deux raisons évoquées par la police pour étayer ses soupçons contre le Nord. C’est en Corée du Nord que les pirates s’étaient connectés à des comptes e-mail lorsqu’ils ont envoyé des messages tests aux propriétaires de plateformes sud-coréennes. Et leur adresse IP est identique à celle que le pays communiste avait utilisée dans le passé.