Le maire de Séoul Park Won-soon a réagi à la récente révélation du service national de renseignement (NIS), selon laquelle sous l’administration conservatrice Lee Myung-bak, de 2008 à 2013, le NIS d’alors avait mené une campagne visant à le discréditer.
Plus précisément, il avait qualifié de pro-Pyongyang cet ancien avocat des droits de l’Homme élu maire de Séoul en 2011, et rédigé plusieurs documents en vue de le dénigrer. Après cette révélation, Lee a dénoncé des représailles politiques.
Cela dit, il est hors de question pour le maire, qui a fermement dénoncé un abus de pouvoir qui menace les fondements de la démocratie. Il est allé plus loin pour dire qu’il s’agissait de réprimer ses actions en faveur des jeunes chômeurs, sa famille, les employés de la mairie, voire les habitants de la capitale. Il a fait ces déclarations aujourd’hui lors d’une réunion du Minjoo, le parti présidentiel qu’il avait rejoint lui-même après son élection.
Park a porté plainte aujourd'hui contre Lee Myung-bak et son patron du NIS Won Sei-hoon devant le Parquet notamment pour diffamation, violation de la loi sur le service de renseignement et pour abus d’autorité.