Le procès de l’ex-présidente Park Geun-hye se poursuit. Une nouvelle audience s’est ouverte hier. Son ancien ministre de la Culture Kim Jong-deok, emprisonné lui aussi pour son implication dans l’affaire de la liste noire des artistes critiques envers le pouvoir, y a comparu comme témoin. Il a alors fait une déposition contre l’ancienne chef de l’Etat.
D’après lui, Park lui a bel et bien ordonné d’appliquer la liste en question. Elle a même précisé qu’il ne faudrait pas subventionner les films « politiquement biaisés ». L’ancien ministre a même donné la date à laquelle il avait reçu cette instruction et le lieu. C’était le 9 janvier 2015 à la Cheongwadae.
Toujours selon lui, deux jours plus tard, le premier conseiller présidentiel de l’époque à l’éducation et à la culture, en l’occurrence Kim Sang-ryul, lui a ordonné de gérer minutieusement la liste.
Ses témoignages risquent de peser sur les résultats du procès de l’ancienne présidente de la République.