La Haute cour n'a pas autorisé la retransmission en direct du procès en appel de Won Se-hoon, l'ancien chef du Service national du renseignement (NIS). En effet, elle n’aurait pas obtenu l'accord unanime des accusés et n’aurait pas non plus vu autant d'intérêt public dans la retransmission de ce procès.
 
Won Se-hoon a été mis en examen pour avoir ordonné l'intervention organisée du NIS afin d’influencer l'opinion publique pendant la période de la présidentielle 2012. Park Geun-hye en était sortie vainqueur face à Moon Jae-in, élu président en mai dernier. Le verdict final du prévenu est attendu le 30 août prochain.
 
Or, le Parquet a demandé la réouverture d'une enquête déjà close sur cette affaire, après avoir découvert des enregistrements de propos tenus par Won Se-hoon qui prouvent la manipulation exercée par le NIS sur l'opinion des électeurs. Des membres de l'équipe des services secrets en charge de la guerre psychologique contre la Corée du Nord auraient posté sur les réseaux sociaux des messages critiques envers Moon Jae-in, le malheureux candidat présidentiel de l'époque en faveur de Park Geun-hye, aujourd'hui destituée et emprisonnée.