Les groupes civiques et les militants sud-coréens ont organisé aujourd'hui une série d'événements en l'honneur des victimes de l'esclavage sexuel. La plupart d'entre elles sont les Coréennes enrôlées de force comme esclaves sexuelles par les soldats japonais pendant la Seconde guerre mondiale.
 
Tout d'abord, 500 statuettes de jeune fille qui ont été exposées sur la place du canal de Cheonggye au cœur de Séoul. Une exposition symbolique visant à marquer la journée internationale des « femmes de réconfort ». La date consiste à commémorer le tout premier témoignage en 1991 d'une victime, Kim Hak-soon, sur les atrocités commises par l'armée impériale nippone. Qui plus est, c'est aussi la veille du jour de la libération de la Corée du joug japonais entre 1910 et 1945.
 
Sur chacune de ces statues miniatures a été inscrit le nom d'une victime. Les 500 statues représentaient 239 victimes en Corée du Sud et un nombre non-identifié de victimes en Corée du Nord.
 
Les organisations civiles dont le Conseil pour le règlement des femmes de réconfort ont tenu à midi au même endroit des représentations culturelles et artistiques. Une campagne pour la collecte des signatures a été lancée auprès d’1 million de citoyens dans l'attente de dénouer le conflit diplomatique entre Séoul et Tokyo.  Elle sera suivie ce soir d'un concert culturel durant lequel sera présenté un album de musique récemment enregistré par une autre victime Kil Won-ok.
 
Ce n'est pas tout. Plus tôt dans la journée, cinq bus publics ont commencé le service en transportant à leur bord respectif une statue de jeune fille pour commémorer ce jour spécial. Ils sillonneront la capitale pendant 45 jours. 
 
Les villes provinciales dont Gwangju ont tenu aujourd'hui des cérémonies d'inauguration des monuments incarnant les femmes de réconfort. D'autres villes vont leur emboîter le pas, demain, parmi lesquelles Yongin, Hongseong et Andong.