La présidente de la « Fondation pour la réconciliation et la guérison », Kim Tae-hyun, a donné sa démission le 19 juillet dernier. Cette dernière a été créée suite à l'accord conclu en décembre 2015 entre la Corée du Sud et le Japon. Elle a pour objectif de venir en aide aux « wianbus », ces femmes, majoritairement Coréennes, qui ont été contraintes à se prostituer pour les soldats de l’armée impériale nippone pendant la Seconde guerre mondiale.
 
En relatant cette démission, la presse japonaise a dit craindre que Séoul ne revienne sur l'accord en question face à la grogne qui monte au pays du Matin clair. En effet, le Yomiuri et le Sankei ont indiqué que la suspension des activités de la fondation signifierait l'annulation de l'accord entre les deux pays.