Une ancienne femme de réconfort, Kim Koon-ja, est décédée dimanche à l'âge de 91 ans.
Née en 1926 à Pyeongchang, dans la province de Gangwon, Mme Kim a été emmenée de force dans une maison close à Jilin en Chine. En février 2007, elle a eu le courage de témoigner devant une commission d’enquête sur les esclaves sexuelles de l’armée impériale japonaise du Congrès américain. A ce moment-là, elle avait dévoilé son expérience atroce dans le camp militaire nippon tout comme le retour difficile dans son pays natal. Après la libération, en 1945, elle a dû faire le trajet à pied pendant 38 jours.
Depuis, cette dame n'a pas arrêté de dénoncer les actes inhumains commis par les Japonais durant la guerre. Elle a également fait beaucoup de dons avec les indemnités et aides qu’elle a reçus, tout en menant, elle, une vie modeste.
Avec sa disparition, il ne reste que 37 ex-« wianbus » en vie sur 239 personnes enregistrées sur la liste gouvernementale des victimes de ces infamies.