Une grève générale sociale a été lancée hier pour une durée de deux semaines. C'est ce qu'a proclamé hier devant les journalistes les leaders de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU).
Principales revendications : fixer le salaire minimum horaire à plus de 10 000 wons, soit environ 7,5 euros et transformer tous les contrats à durée déterminée en CDI.
Ainsi, différentes manifestations et grève vont être organisées ou sont prévues par les syndicats de diverses branches professionnelles, notamment de la santé, de l'éducation, du transport maritime ainsi que de l'agriculture. Et aujourd'hui, les enseignants et les nutritionnistes en CDD dans les établissements scolaires ont rejoint ce vaste mouvement social.
Demain, un grand rassemblement interprofessionnel est prévu à la place de Gwanghwamun, en plein coeur de Séoul. La KCTU estime une participation à hauteur de 40 000 personnes au maximum. Des personnes en situation précaire dans les universités, les administrations locales ainsi que les associations agricoles et des personnes handicapées.
La KCTU prépare aussi une manifestation d'une grande envergure baptisée « manifestation populaire » le dernier jour de son mouvement social, qui tombe le 8 juillet.
Alors que le patronat a appelé à la retenue, le gouvernement va annoncer aujourd'hui des mesures concrètes face à cette grève générale.