La carte nationale d’identité a vu le jour en Corée du Sud en 1968. Depuis 50 ans, les sud-Coréens n’ont pu changer le numéro de ce document officiel de leur identification. Mais ils pourront désormais demander un nouveau numéro, s’ils sont victimes ou ont peur de l’être de l'hameçonnage par téléphone ou des violences sexuelles en raison de la perte ou du vol de leur carte.
Une cellule qui doit traiter de telles demandes a été mise en place aujourd’hui au sein du ministère de l’Intérieur. Ceux qui souhaitent les formuler doivent présenter aussi les documents pouvant prouver les dégâts qu’ils ont subis. Ils peuvent le faire à la mairie de leur quartier.
Le comité aura jusqu’à six mois pour examiner leurs dossiers, puis pour décider d’accepter ou non leurs requêtes. Il pourra les rejeter, si c’est pour cacher par exemple son casier judiciaire ou pour perturber les enquêtes ou les procès.